himno de burundi


Burundi, oh dulce país
Tendrá lugar en el concierto de las naciones.
En todo así, honorablemente, alcanzado la independencia.
Meutri y mutilados, que sigue siendo dueño de sí mismo.
Llegó el momento, se le levantó
Y tiene izada con orgullo entre los pueblos libres.
Por lo tanto, recibir el elogio de las naciones,
Aprobar el homenaje de sus hijos.
Y en todo el mundo para que suene su nombre.
Querida Burundi, sagrado patrimonio de nuestros antepasados,
Reconoció que los gobiernos dignos de
Coraje aliados que un sentido de honor.
Canta la gloria de su recuperada libertad.
Querida Burundi, digno objeto de nuestra armadura suave,
En su noble servicio que dedican nuestros brazos, nuestros corazones y nuestras vidas.
La voluntad de Dios, que le dio, a mantener nuestra veneración.
Bajo los auspicios de la Dependencia,
En la paz, la alegría y la prosperidad. 



historia


Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d'un article, sans l'autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d'informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d'autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu'abonné, vous pouvez offrir jusqu'à cinq articles par mois à l'un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/04/le-burundi-toujours-meurtri-par-les-massacres-de-1972-cinquante-ans-apres_6124716_3212.html
Des restes de victimes des massacres de 1972 à Gitega, au Burundi, le 11 mars 2022, après l'excavation de fosses communes entre 2020 et 2021. YASUYOSHI CHIBA / AFP

Elle a aujourd'hui 60 ans. Mais Laetitia Ngendakumana pleure encore comme la fillette de 10 ans qu'elle était en 1972, lorsque son père a disparu dans les massacres intercommunautaires qui ont embrasé le Burundi, récemment qualifiés de génocide par une commission gouvernementale.

Comme pour beaucoup d'autres, entre le 29 avril et la fin juin 1972, il y a cinquante ans, le monde de cette famille hutu s'est écroulé avec l'arrestation par le pouvoir tutsi du patriarche, haut cadre dans une banque de Bujumbura, la plus grande ville du pays. « On n'a jamais su où on avait emmené papa. Ce que je sais c'est [qu'ensuite] on a pillé tout ce qu'on avait », raconte en se triturant les mains Laetitia, dans la maison entourée de bananiers où elle vit désormais près de Gitega, la capitale politique.



Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d'un article, sans l'autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d'informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d'autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu'abonné, vous pouvez offrir jusqu'à cinq articles par mois à l'un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/04/le-burundi-toujours-meurtri-par-les-massacres-de-1972-cinquante-ans-apres_6124716_3212.html

Ni son mariage avec un enseignant de cette région, ni la naissance de leurs quatorze enfants – douze ont survécu –, ni la fin des massacres et la stabilisation relative dans ce pays troublé des Grands Lacs n'ont effacé sa douleur.

Longtemps, l'année 1972, surnommée dans les foyers l'ikiza (le fléau en langue nationale kirundi), est restée un tabou dans la sphère publique. Quand en 2019, la Commission vérité et réconciliation (CVR) mise en place par les autorités a annoncé rouvrir des fosses communes pour compter et tenter d'identifier les victimes, Laetitia a immédiatement contacté les responsables.

De 100 000 à 300 000 morts

Identifier des restes humains vieux de cinq décennies relève du miracle, mais l'agricultrice s'accrochait à un espoir : des prothèses dentaires. « Mon père avait eu un accident [de voiture] et perdu ses dents. Il portait des prothèses en or. Je leur avais demandé qu'ils m'informent s'ils les découvraient », poursuit-elle. « Ils m'ont appelée. » Cruelle ironie : les restes de son père se trouvaient à quelques kilomètres de chez elle, sur une autre colline boisée des environs de Gitega.

Les événements de 1972 démarrent le 29 avril par des massacres perpétrés par des extrémistes hutu contre les Tutsi, notamment dans le sud du pays. La répression se mue rapidement en massacres systématiques de l'élite hutu – cadres, enseignants, mais aussi collégiens – faisant 100 000 à 300 000 morts selon les estimations. Les Hutu représentent 85 % de la population, contre 14 % pour les Tutsi.


0 CLP